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Jean de Mondenard, pasteur

6 avril 2016

PAROISSE DE CALVISSON DANS LA GUERRE

JEAN DE MONDENARD - PASTEUR À CALVISSON

AVANT D'ETRE APPELÉ PAR LA PAROISSE DE CALVISSON, Jean de Mondenard avait effectué un remplacement de plusieurs mois dans la paroisse de Niort à partir de juillet 1937.

calvisson-temple-22

Sa présence à Calvisson fut très vite interrompue au début par son rappel sous les drapeaux entre septembre 1939 et juillet 1940.

Son ministère à Calvisson se caractérise par la mobilisation de la jeunesse protestante, ce qui lui est facilité par ses responsabilités de Commissaire de District des Eclaireurs unionistes de Vaunage-Vistrinque et par Suzy, sa femme qui est cheftaine de la FFE, et anime le mouvement féminin. Son charisme auprès des jeunes est reconnu et il le conservera dans toutes les paroisses où s'effectuera son ministère jusqu'à sa retraite. Il se caractérise aussi par l'accueil des réfugiés, notamment les juifs et leur protection avec son collègue le pasteur Joseph. Il établissait de faux certificats de baptême et trouvait à loger les fugitifs.  Il lancera avec d'autres collèques, notamment son ami Elie Brée les Cours ruraux et soutiendra la Résistance en veillant à ce que des risques inutiles ne mettent en danger la population. L'Eglise Réformée de France déplacera sont siège de Paris à Nîmes et son Président, le pasteur  Marc Boegner, reconnaitra ses charismes en l'encourageant à répondre à l'appel des Églises du Maroc en 1946 pour une prise de fonction en janvier 1947.

LES COURS RURAUX

44-45COURS_RURAUX06 De gauche à droite: les pasteurs Robert JOSEPH, Jean de MONDENARD et Élie BRÉE.

AVEC SON COLLÈGUE LE PASTEUR ELIE BRÉE, IL ORGANISE ET PRÉPARE LA RÉALISATION DES COURS RURAUX. 

A l'époque, le véhicule des pasteurs est le plus souvent la bicyclette. Jean est très amaigri, comme beaucoup de ses paroissiens il ne mange pas à sa faim. il lui arrivera de s'évanouir en chaire.

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Une photo en robe pastorale à Calvisson.

Les cours ruraux furent poursuivis après le départ de Jean pour le Maroc. Les pasteurs Brée et Joseph rééditèrent la formule. Il serait intéressant de réunir des documents sur ces "Cours ruraux" qui précédèrent la création du M.A.R. à l'intention du monde agricole. (voir l'article de Dany-René Nocquet dans les Cahiers du Christianisme social de 1988). Ci-dessous un programme annuel. Il s'agit de huit journées à raison d'une journée en début de mois à l'intention de fidèles en milieu rural de plusieurs paroisses de la même région. Chaque journée commence par un culte avec un prédicateur. Après le repas pris en commun un orateur présente une étude sur un sujet de fond. Après une pause le groupe se retrouve autour d'une étude biblique à 16 heures. C'est souvent le même qui préside le culte et anime l'étude biblique et c'est une autre personne qui est l'orateur. Mais parfois c'est l'orateur qui préside aussi le culte. La préparation à l'évangélisation est centrale dans ces cours ruraux; la cinquieme journée ouvre sur les "Journées du Christ" et la dernière étude biblique traite de la Métode d'évangélisation de l'aptre Paul.

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Pasteur et commissaire éclaireur dans un pays occupé

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Tous ne saluent pas de la même manière

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Rassembler la jeunesse

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Lui proposer un idéal 

Ces trois photos ont été prises par un photographe officiel de l'époque, mais semblent n'avoir jamais été publiées.

Il fut l'un des premiers pasteurs après la guerre à recevoir la consécration pastorale , ce qui lui valut d'être entourré par un nombre exceptionnel de pasteurs dont certains venus de loin malgré les difficultés de déplacement de l'époque. Mais peu de pasteurs furent consacrés en 1942, car dès novembre, le midi fut aussi occupé.

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4 janvier 2013

DES INFORMATIONS ERRONÉES À NE PAS REPRODUIRE

En ce début d'année 2013 ( 4 janvier) un petit tour sur ce qui se trouve sur internet amène à rendre prudent.

Les bonnes sources ne se trouvent pas à toutes les adresses internet.

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Gaston n'a pas eu de frère prénommé Jean, mais un fils de ce prénom. Les dates de naissance des enfants sont fantaisistes à l'exception de celle de Jean 1910. On a mit à Robert la date de bapteme de son neveu.

Meknes n'est pas une paroisse où Jean de Mondenard est resté longtemps. Il y était aumonier auxiliaire dans le cadre de son service militaire. Trois paroisses sont significatives du ministère de Jean de Mondenard: Calvisson 38-47, Marrakech et le sud marocain 47-57 et Toulouse 57-75.

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Comme les bases se copient les unes les autres sans vérifier leurs sources. Nous avons un arbre où Jean de Mondenard est le fils de ses grands parents. Cela ne gène apparemment pas que Joseph-Ernest soit né en 1813 et que Jean supposé être son fils soit né en 1910.

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La base ici a été corrigée récemment car elle comportait des erreurs faisant de Jean l'aîné des enfants. Il ne faut pas se fier aux mentions 'avant 1908', 'avant 1909' et 'avant 1910' pour avoir l'ordre des naissances: Adrienne et Marthe étaient jumelles et les garçons sont nés après elles. Sur une autre base cela a donné:

R 

 

L'année de naissance des jumelles est précisée. Jeanne est née avant et Robert après les jumelles.

Il serait préférable que les auteurs d'articles demandent à l'auteur de ce blog de corriger les erreurs factuelles concernant Jean de Mondenard avant de publier sur la toile des erreurs que d'autres vont immanquablement reproduire.

 

1 janvier 2013

PASTEUR CIVIL AU MAROC - Synode de 1956 à Marrakech

LE SYNODE DE L'ÉGLISE REFORMÉE DE FRANCE AU MAROC RÉUNI À MARRAKECH EN NOVEMBRE 1956

Le Synode du 23-25 novembre 1956 de l’Église réformée de France au Maroc (ERFAM) eut lieu à Marrakech. Avec l’Indépendance du Maroc, l’ERFAM devient l’EEAM (Eglise Evangélique au Matoc)

Le déroulement tel qu’il a été esquissé dans un pré-projet:

Vendredi 23 novembre – 15h au temple – Réunion préparatoire en presence de M. le Pasteur Boegner et du délégué venu du Synode d’Algerie

21h- Réunion de la Commission executive ( Conseil de pasteurs et de non pasteurs élus par le synode précédent ).

Samedi 24 novembre – 9h Culte d’ouverture – Pasteur Dautheville-Guibal

9h30 – Organisation du synode, pouvoirs, nomination du Bureau et des Commissions

10h Allocution de bienvenue par le Pr Jean de Mondenard - 

Bref message du Pr Marc Boegner

10h30 Rapport du Président de la Commission executive

11h00 Rapport du Trésorier

Les commissions siègent en fin de matinée

14h30: Réunion des commissions

15h00 Discussion des rapports de la matinee

Rapport sur le futur titre et les statuts de l’Église au Maroc (MM Bernel et Jousselin, rapporteurs) Rapport sur la creation de consistoires.

17h00 “L’Église et la Mission” rapporteur Pr Jean Faure

21h00 Rapport des Commissions: C.P.J. (Jeunesse), Enseignement religieux, Aumôneries, Missions, Action Chrétienne, Bulletin Paroissial

Dimanche 25 novembre

8h00 Réunion de la Commission des voeux

10h00 Culte Pasteur Marc Boegner - service de Sainte Cène

14h30 Rapport de la Commission des voeux

17h00 Clôture du Synode

18h30 Conférence publique du Pr Marc Boegner – Salle vitrée du Hartsi (voir avec M. Friggeri)

PS: La commission Exécutive avait demande à ce qu’un missionnaire parle de l’Oeuvre de la mission au Maroc, soit le dimanche après midi, soit le vendredi après midi. 

MESSAGE DE BIENVENUE DE L’ÉGLISE DE MARRAKECH AU SYNODE DES ÉGLISES PROTESTANTES DU MAROC PAR LE PASTEUR JEAN DE MONDENARD

Monsieur le Modérateur,

Il y a huit ans lors du premier Synode des Églises du Maroc à Marrakech un déluge de pluie et de grêle accueillait les délégués au Synode et le jardin de l’Aumônerie était une vraie Venise. Aujourd’hui le ciel étincelant vous salue et Marakech a paré de neiges les cimes de lAtlas pour se faire mieux admirer.

En dépit de quelques grippes, tous les paroissiens de Marrakech sont en fête pour vous accueillir.

Nous vous souhaitons de vivre sans hate ces jours de Synode. Ce pays n’est pas une ville de gens pressés, à vous de veiller à prévoir les délais nécessaires afin de ne pas être en retard. Je suis persuadé que sous ce beau soleil, dans cette oliveraie si calme nous pourrons avoir un synode heureux et fidèle. Nous pourrons ainsi mieux préciser nos taches en vue d’un engagement plus efficace.

Il est de tradition de raviver dans cette Allocution de bienvenue, le passé de l’Église qui accueille.

Il semble que l’Aumônier Paul Gounelle soit venu présider quelques cultes de 1915 à 1918, mais nous manquons d’informations sur ces premières années.

C’est par un décès en 1922 et son inscription sur le registre que nous avons connaissance des premiers membres de la communauté protestante. La personne décédée était le Docteur du Jardin d’Essais, le docteur Guillomin. Le Pasteur Serfass de Casa vint à Marrakech pour son ensevelissement. Il y trouva un petit groupe de protestants de langue française dont le Général de La Bruyère et sa femme, M. Paul Chavanne, M. Beerli et la famille Bruniquel et à cette occasion il fut decidé d’avoir un culte tous les deux mois.

La première salle de culte fut la Salle des mariages des services municipaux. Au cours d’une Assemblée générale fut constituée la section de Marrakech.

En 1936 M. le Pasteur Jules Roche, aumonier à Fez est muté à Marrakech, les cultes ont lieu en Médina et la préoccupation dominante de cette jeune communauté est de construire un temple sur le terrain qui vient d’être affecté à notre Église. Les travaux furent entrepris en 1943, à cette époque on comptait 70 familles dont 18 familles de cotisants. Le temple, prévu sur les plans comme salle de jeunesse, fut construit en 1944 au fond du terrain. Dans les Procés verbaux de l’Assemblée générale de cette année nous trouvons trace pour la première fois d’un projet de création d’un poste de Pasteur civil pour le Sud.

Le 23 juin 1946 le Pasteur Roche, prenant sa retraite d’aumônier militaire, donne sa démission de Pasteur de Marrakech. Avec lui ce fut la période des débuts difficiles, où l’Église vit avec peu de monde et peu d’argent, mais où quand même des réalisations concrètes lui furent données.

Une nouvelle période dans la vie de la paroisse commença en 1947, non seulement par l’arrivée d’un nouveau Pasteur, mais aussi par la création d’une communauté protestante à Agadir. Les deux paroisses de Marrakech et d’Agadir différentes à bien des égards mais bénéficiant du même ministère pastoral vont vivre en lien l’une avec l’autre pendant sept ans et demie. Cette paroisse a deux têtes, Marrakech et Agadir a été pendant cette période l’une des plus grandes paroisses du Maroc, … par son étendue. En plus, des cultes réguliers se tiennent dans d’autres villes: à Mogador, Safi et Louis Gentil.

En particulier Safi a été et demeure un des centres difficiles de la Paroisse. Nous n’avons jamais pu obtenir un terrain, ou une salle et nous tenons nos cultes dans une maison. Safi est la ville la plus importante qui ne possède pas de lieu de culte (30 familles).

A Marrakech, l’Assemblée générale de février 1953 proposait le pourvoi du poste de Pasteur civil de Marrakech, créé au 1er octobre 1952, ainsi que la construction d’un presbytère. Deux mois plus tard, une dame catholique décédait en laissant un testament exécutant les dernières volontés de son mari protestant, lui même décédé en juillet 1935, avant l’arrivée de tout Pasteur ou aumônier militaire en résidence à Marrakech. Ce leg nous était remis deux mois après la décision de l’Assemblée générale engageant la construction d’un presbytère. Certains appelèrent ce leg, qui survenait à un moment si opportun, la réponse du Seigneur.

Un an plus tard, j’acceptais de répondre à l’appel de la paroisse de Marrakech et quittant l’aumônerie militaire, je me suis trouvé Pasteur civil aux côtés d’un aumônier militaire; je crois que nous pouvons dire l’un et l’autre que cette expérience ne nous a pas déçus. Les paroisses de Marrakech et d’Agadir avaient chacune leur Pasteur et Marrakech fut particulièrement privilégiée, bénéficiant chaque mois pendant une semaine d’un second ministère pour les militaries.

Voilà l’histoire de l’édification de la paroisse de Marakech. Ces deux dernières années se sont déroulées comme dans toutes les autres paroisses du Maroc, comme un temps chargé d’appréhensions, de craintes, de projets de départ.. mais pour beaucoup de paroissiens cette Église est devenue une réélle communauté, une famille. Malheureusement les départs nous ont amené à reconstituer bien des choses avec des Anciens moins engagés dans le passé et ceci est certainement une bonne chose sachant que parmi nos départs notre cheftaine d’Éclaireuses fonde une Compagnie à Angers et qu’une de nos monitrices a pris un groupe à Clairac. Malheureusement pour bien des partants nous n’avons pas les mêmes assurances et la rupture avec l’ancienne communauté ne facilite pas toujours de solides contacts avec la nouvelle Église.

Voilà le passé et le présent, que Dieu nous aide à accepter l’Avenir qu’il nous prépare dans la Confiance, dans l’Espérance et dans l’Amour. Et que ce synode soit pour nous non seulement occasion de parler mais aussi d’écouter.

28 novembre 2012

SON PERE VICTIME D'UN DÉTOURNEMENT

Le détournement de fonds dont Gaston de Mondenard, son père, fut professionnellement victime

L'affaire Laurenti fut jugée en février 1927 comme le relate la presse locale et notamment L'Eclaireur de Nice et du Sud Est dans son numéro 42/46e année du 11 février 1927.

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Georges Laurenti était l'un des collaborateurs de Gaston de Mondenard

Lire en continuant la colonne de gauche, puis la partie de texte où se trouve le sous titre "Long défilé de témoins" et enfin la colonne de droite jusqu'à la signature d'Adolphe R. Vincy, chroniqueur judiciaire.

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Cette affaire commencée en 1923 a obligé Gaston de Mondenard à démissionner parce que fonctionnaire de l'État impliqué dans une affaire en cours d'instruction, puis à demander sa retraite anticipée, ce qui a lourdement amputé les ressources de la famille, tant par l'absence de salaire en fin de carrière que par la réduction de la retraite. Le jugement le reconnut innocent de toute complicité avec le coupable, même si son subordonné avait utilisé sa signature. Jean, entre 13 et 17 ans, a vécu cette période difficile pour toute la famille.

Gaston-Jean-1924-Mondenard-de-Monié

 L'administration lui reconnut le droit à une indemnité ( a posteriori) jusqu'à l'anniversaire de ses 16 ans.

2 novembre 2011

PASTEUR À JOLIMONT - MINIMES

LA PAROISSE DE JOLIMONT-MINIMES ÉTAIT UNE PAROISSE DE QUARTIER SITUÉE DERRIÈRE LA GARE MATABIAU

ELLE FUT PLUS TARD RÉUNIE À LA PAROISSE DU CENTRE-NORD

Jean de Mondenard fut appelé par l'Église de Toulouse pour s'occuper en priorité de la jeunesse tout en prenant en charge un secteur paroissial. Il y avait à l'époque Les salins avec le pasteur Romane Musculus, la Rive gauche et le Vieux Temple avec le Pasteur Gaillard, la Côté Pavée avec le pasteur Siguier. Au début, à l'arrivée de Jean et Suzy de Mondenard, il n'y avait pas de lieu de culte pour le Nord-est de Toulouse, seulement une remise d'artisan en location située dans une cour au 14 rue Marengo et très sommairement aménagée. Elle était inchauffable correctement, cela ne pouvait durer.

Une chapelle en bois, récupérée d'un camp US désaffecté, fut reconstruite sur un ancien verger constructible, acquis rue Jolimont.

Ce fut un nouveau pole d'animation jeunesse, école du dimanche, catéchismes, mais aussi scoutisme. La ville de Toulouse qui avait une seule troupe d'éclaireurs unionistes "Altair" avec son local rue des Novarts y trouva le lieu d'une nouvelle unité d'éclaireurs. La troupe "Aldébaran" participa au camp national du Malzieu en 1961 avec trois patrouilles.

La chapelle en bois photographiée avant son démontage pour sa reconstruction à Jolimont

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Sur le plateau de Jolimont encore vide de cosntructions des catéchumènes se retouvent pour jouer au ballon.

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Pour le catéchisme dans la campagne toulousaine

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Pour une retraite

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André Zwilling est à côté de Jean-Pierre de Mondenard

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Pour leur bapteme ou confirmation: André Zwilling, 

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Jean de Mondenard et un groupe de catécumènes: Denliker, Robert Mangado, Arndt, Jean-Claude Mathaly,... 29 mai 1960...

La chapelle était construite sur le terrain d'un ancien verger.

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Une famille et ses amis

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Baptemes, l'assemblée débordait sur la rue, peu passante il est vrai.

L'assemblée des enfants préparant Noël dans la chapelle en bois.

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Certains se reconnaîtront peut être.

Dans une nouvelle organisation de l'Église de Toulouse, le Nord et le Centre ( Vieux temple) vont être réunis. Jean de Mondenard sera appelé à devenir le pasteur de ce secteur recomposé. Il déménagera de l'appartement de Jolimont pour habiter un presbytère à la barrière de Paris, Bd des Minimes.

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7 octobre 2011

THEOLOGICAL SEMINARY IN SCOTLAND

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UNE ANNÉE D'ÉTUDES THÉOLOGIQUES EN ÉCOSSE 

L'AVANT DERNIÈRE ANNÉE DES ÉTUDES THÉOLOGIQUES S'EFFECTUAIT SOUVENT À L'ÉTRANGER

Jean de Mondenard a l'opportunité d'aller en Écosse dans le cadre d'un échange entre facultés.

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Les professeurs et les élèves des dernières années de faculté

Jean est derrière, le 5e en partant de la gauche, son ami Steven est le grand chauve (12e). Plus tard au milieu des années 50 leurs fils anés passeront leurs vacances alternativement en Écosse et en France.

Il était logé 8 Alford Place à Aberdeen.

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Cliquer sur la lettre pour l'agrandir

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Sa promo: Jean est assis devant, le 1er à gauche, son ami John Ross est au dernier rang le 5e.

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Son ami John Ross qui étudia pendant une année à la faculté de théologie de Montpellier fut ensuite pasteur à Glasgow.

 

5 octobre 2011

ETUDIANT EN THEOLOGIE EN 1935-38

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Merci d'indiquer des noms et des dates de photos au bas de cette page, en commentaire, voire ajouter des souvenirs.

FACULTÉ DE THÉOLOGIE DE MONTPELLIER

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Jean de Mondenard est au deuxieme rang 7e en partant de la gauche (sans cravatte). Cet escalier dans le parc a aujourd'hui disparu, la nouvelle bibliothèque et le Centre de Missiologie ont été construits au-dessus.

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Jean est au 2e rang, le 7eme à partir de la gauche et son ami John Ross le 1er sur le meme rang

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Mai-Juin 1935: Jean est au deuxieme rang au centre

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2e rang de gauche à droite: Pierre CADIER, X, GENNATAS, Jean de MONDENARD, X, Marcel BONNET, X, Laurent OLIVIER

LES PROFESSEURS EN ROBES DOCTORALES

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Séance solennelle devant l'oeuvre de Leenhardt

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Jean de Mondenard et son ami, le pasteur Paul Dombres

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Photo prise devant les salles de la Faculté de Théologie le 18 décembre 1936

4 octobre 2011

RAPPEL SOUS LES DRAPEAUX, 1940

AUMONIER MILITAIRE AUXILIAIRE EN 39-40

Pasteur dans la guerre, mobilisé à la 65e DI comme Chasseur Alpin.

Convoqué par l'Armée, il quitte sa paroisse de Calvisson et le 8 septembre 1939, il rejoint le dépôt du 15e SIM, caserne PEREY à Marseille. Sa jeune femme restera quelques temps à Calvisson puis reviendra dans sa famille à Nmes.

Le presbytère de Calvisson est mis à la disposition de réfugiés juifs venus d'Autriche et en exode.

Jean de Mondenard est détaché comme aumônier auxiliaire de la 65e Divivion d'Infanterie dont l'Etat Major se trouve près de la frontière italienne à Levens. Il est sous le commandement du Général de Saint-Julien

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Debout au milieu d'autres rappelés.

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Certains camarades, comme Chabal et Ricard, sont restés proches.

C'est pendant cette période militaire de 10 mois et demi, qui de septembre 1939 à juillet 1940 va le maintenir loin de sa femme que va naître en avril son premier fils.

Il sera démobilisé à Brignon (Var) le 26 juillet 1940. 

3 octobre 2011

LYCÉEN ET SURVEILLANT AU LYCÉE JEAN CALVIN DE MONTAUBAN

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Merci de compléter par des souvenirs et les noms des visages reconnus en les écrivant dans les commentaires au bas de la page.

PENSIONNAIRE AU LYCÉE JEAN CALVIN À MONTAUBAN

Première photo des internes

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Les noms des visages reconnus peuvent tre ajoutés dans les commentaires.

Jean de Mondenard se trouve le 3e en partant de la gauche du 3e rang.

Photo d'internat de l'année suivante

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Jean se trouve le premier en partant de la gauche du 4e rang. Il a noté au verso les noms, mais parfois l'écriture est trop pale pour les déchiffrer. Les prénoms manquent malheureusement.

5e rang : GUIRAUD, SEGUIN, GASCOU, S..., BESSON, ROUJEAU, RAZAK, PEYRONEL

4e rang:  MONDENARD, Z... , T. S... , NIAUD, NOGUIER, REYNIER, M. ZEZIGER, MONNIER, DURAND J...

3e rang: MULLER, G.ZEZIGER, BU... , DU... , ESTRABAUD, N. ZEZIGER, LO..., A.SCHMIDT,

2e rang: PRIVÉ, LANDERSART, PEL... , LICHTENSTEIN, BAYER, COULONDRE, P... , V... , H.VERNET, J.F. CARTIER, BELTRAND, 

1er rang: R... , MENARD, M.WAVELET, HEUZEY, A.WAVELET, LAPORTE, LUIGI, DE FRANCE, VILLARET, A.VERNIER, R... , C.WAVELET.

2 octobre 2011

UN MARIAGE EN 1939

LE 11 AVRIL 1939 JEAN DE MONDENARD SE MARIE AVEC SUZY CARAYON

( NIÈCE DU PASTEUR CHARLES CARAYON DE NICE)

Le mariage eut lieu dans la famille de Suzy

Portraits de fiancés

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Ils s'étaient rencontrés en 1938,

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Le Faire part

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Le père de la mariée était négociant en vins et Suzy oenologue

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La sortie du temple à Baron

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Pose sur le bord d'une piscine, quelques jeunes convives de leur génération...

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Les Petites Ailes et leur cheftaine Plume Grise

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De gauche à droite: Yvette Bernard Griffiths, Marie Carayon, Adrienne Guillaume, Paul Carayon Père, Jeanne de Mondenard, Robert de Mondenard, Elise Boniol.

Suzy a quatre soeurs et un frère, elle est la seconde. Sa maman est cévenole, son papa est de la Montagne du Tarn. Jean est le plus jeune d'une fratrie de trois soeurs et deux frères. Marthe, l'une des soeurs de Jean est décédée de meme que ses parents originaires de la région de Montauban.  Quelques semaines après le mariage, au début de l'été; une photo au bord de la piscine :

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Au bord de la piscine de gauche à droite: Paul Carayon Fils, Robert de Mondenard, Geneviève, Suzy, Yvette et Renée Carayon, Jean de Mondenard.

 

18 mars 2011

UN SEUL PASTEUR POUR TOUT LE SUD DU MAROC 1947-1953

L'ARMÉE FRANÇAISE AVAIT BESOIN D'AUMONIERS MILITAIRES AU MAROC.

UN SEUL AUMONIER PROTESTANT DANS LE SUD MAROCAIN, POUR LES GARNISONS DE MARRAKECH, OUARZAZATE, TIZNIT, LOUIS GENTIL, MOGADOR, SAFI, AGADIR.

Les protestants de langue française au Maroc étaient trop peu nombreux pour avoir des pasteurs au sud du pays, mais des groupes se constituaient par villes, se réunissaient dans les familles et s'étoffaient. De tout le sud, seule la ville de Marrakech avait un temple pour les protestants de langue française, dans le quartier de l'Hivernage, après avoir longtemps (depuis 1913) célébré les cultes dans des salles municipales de manière sporadique. Le Général Labruyère, protestant, fut un soutien jusqu'en 1922. Le pasteur Zerbib de Mogador accompagna aussi cette jeune Église. C'est l'aumonier militaire Jules Roche, de 1938 à 1945 à Marrakech, qui avait présidé à la construction du temple. Atteint du thyphus à l'occasion d'une épidémie en 1945, il en réchappa mais fut obligé à cause de sa santé de démissionner de ses fonctions. C'est en juin 1946 que la paroisse de Marrakech apprit qu'il quittait la ville définitivement.

Culte d'installation du pasteur Jean de Mondenard dans la seule paroisse du sud du Maroc. 

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Des deux pasteurs sur le premier rang Jean de Mondenard est à gauche et Theo Calas, pasteur et aumônier militaire à Casablanca, venu pour présider l'installation est un peu plus à droite.

Acceptant l'appel des Églises protestantes au Maroc pour succéder au pasteur Jules Roche et prendre la responsabilité du CPJ (Conseil protestant de la jeunesse) pour tout le Maroc, Jean de Mondenard est recruté par l'armée en 1947 comme aumonier militaire et débarque à Casablanca le 4 mars. L'armée française en embauchant un pasteur prêt à assumer les fonctions d'aumônier militaire, permettait à ses officiers et hommes de troupes protestants de rester en lien avec les Églises locales où ils étaient souvent accueillis dans les familles après le culte. Les aumôniers militaires affectés à des régiments ou à des divisions n'avaient pas cette faculté de faire autant le lien avec les communautés locales. Jean de Mondenard n'aurait pas accepté de n'être le pasteur que des militaires et de leurs familles dans un camp interdit aux civils. Il est nommé aumônier militaire titulaire au titre de l'aumônerie militaire Protestante au Maroc par instruction datée du 9 décembre 1946. Il est affecté à la Division de Marrakech où il prend ses fonctions le 8 mars 1947 après être resté une courte période à Casablanca.

Le temple de Marrakech construit du temps du pasteur Roche dans une plantation d'oliviers, quartier de l'Hivernage.

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cliquer sur les photos pour les agrandir. Le temple dont on voit les quatre fenetres en ogive était flanqué de deux tours carrées. L'entrée se faisait par la tour gauche qui n'avait pas de toit. La tour droite était couverte et servait de sacristie et de salle de réunion. Sur les plans il devait être plus tard transformé en salles de jeunesse, un grand espace étant prévu entre ces salles et le portail sur la rue pour la construction d'un vrai temple. Mais les circonstances firent que le projet initial fut transformé: le premier temple sera simplement agrandi en 1955 et des salles de jeunesse contruites au Guéliz à coté du nouveau presbytère. Une clôture symbolique délimitait une petite place entre le portail et la rue.

A Marrakech, la communauté va se développer dès l'arrivée du pasteur, principalement autour des activités jeunesse. Il y aura des cultes à Louis Gentil ainsi qu'à Agadir où un temple sera construit plus tard qui concernera aussi les protestants de Taroudant et d'Inezgane. À Safi et Mogador les cultes se feront en lien avec les vieilles missions anglaises. Plus tard l'Église de Marrakech se développant décida d'acquérir un presbytère pour avoir son propre pasteur qui ne soit plus aumônier militaire d'autant de villes de garnison. Elle demanda à Jean de Mondenard de démissionner de l'armée pour devenir le pasteur de Marrakech, Safi et Louis Gentil, ce qu'il fit en 1953. Dès lors l'ancienne maison des L'Éplatenier à Marrakech au coeur du quartier du Guéliz fut aménagée en presbytère et des salles de jeunesse furent construites sur le terrain attenant. Un nouvel aumônier militaire en résidence à Agadir, le pasteur Bernel, fut nommé pour prendre en charge le Souss, Agadir et Mogador). Jean de Mondenard fut pasteur de l'Eglise Réformée de France au Maroc jusqu'à son départ en aout 1957 où il répondit à un appel de l'Église de Toulouse.

Au titre de ses activités du CPJ, il organisait des rencontres de formation pour les responsables jeunesse protestants de tout le Maroc, ainsi que des camps au bord de l'Atlantique ou à la montagne, notamment en été pour les jeunes qui ne prenaient pas leurs vacances hors du Maroc.

1 - La première période de contacts

Il débarque du bateau à Casablanca le 4 mars, parti de Marseille le 1er.

Prend contact avec les aumôniers militaires Théo Calas et Jean Gounelle, puis avec l’Etat Major pour ses papiers et d’autres personnes qu’il sera amené à revoir plus tard, notamment Jacques Nouvel, Directeur du Service de la Jeunesse et des Sports.

Il prend le train pour Marrakech en fin d’après midi le 7 mars.

Le 8 mars à Marrakech, il voit Yvonne Lafon institutrice, et quelques conseillers presbytéraux : Roger Perrenoud, M. Roche, Paul Zeender, Roger Bost l'organiste. Il se présente à l’Etat Major, chef de région d’Hauteville; il voit aussi Roger Bœuf et M. Combes des CFM. Il visite le temple de Marrakech à 17h.

Le 9 mars il y préside le culte et rencontre avant à 9h les monitrices de l’École du dimanche. Il voit également M. Lasalle et quelques ados.

Le 10 mars, il revient à l’Etat Major et fait la connaissance du Colonel Kocher, chef d’Etat Major et aussi dans le civil Responsable des Éclaireurs Unionistes. Il prends des contacts pour constituer un groupe d’Ados : Jean et Solange Mautner, Bernard Duru, Marie-Jeanne Perrenoud, René Chartier, Rolande et Mireille Geydan.

Le 11 mars est une journée pour l’armée : Ordre de mission, Premier bureau, Intendance, Habillement ,..

Le 12 mars il est invité à déjeuner chez les Zeender, c’est le jour anniversaire de ses 37 ans et sa famille est encore en France. Il revoit M. Combes et fait la connaissance d’autres paroissiens MM Léon Cornu ingénieur des Mines, Paul Migot.

Le 13 mars il est à nouveau à l’Etat Major, revoit le Colonel Kocher, 4e bureau, formalités pour son déménagement, Intendance, puis Hôpital militaire,

Le 14 mars, il part pour Agadir…un long et pénible voyage en autobus indigène par le col du Tizi n’test. Il voit le Colonel commandant la garnison.

Le 15 mars, il voit le Chef d’Etat Major, le 3e bureau, l’aumonier militaire catholique de la légion, Va à l’Hopital militaire aéroporté ainsi qu'à l’infirmerie de la garnison, voit aussi l’Intendant.

Le 16 mars il déjeûne chez les Nagy et dîne chez le Dr et Mme Demacon.

Le 17 mars il voit la famille Reberga avant de partir à 11h pour  Mogador ( Essaouira)

Le 19 mars les premiers contacts avec Safi

Dans la soirée du 21 mars il rejoint Marrakech

Le 22 mars il est à nouveau dans ses fonctions d’aumônier militaire, puis préside le culte au Temple de Marrakech le lendemain 23 mars à 10h30 après avoir fait la leçon générale de l’École du dimanche à 9h00. 

2 - L'installation à Marrakech

Sa famille, Suzy sa femme et leurs trois enfants, ne le suit que quelques mois plus tard. Aucun logement n'étant prévu, la famille Perrier libère généreusement une chambre chez elle. Les meubles du déménagement séjournent dans un cadre. Les Perrier les logent tous les cinq jusqu'à ce qu'une villa de l'armée se libère, 16 rue du Capitaine Arrighi, elle sera prête pour la rentrée d'octobre 1947 après un été dans un camp militaire pour familles à Mazagan et un aménagement des meubles venus de France et stockés depuis plusieurs mois dans un cadre.

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Les trois fils sur la plage de Mazagan

Devant la villa de la rue Arrighi

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avec les amis Perrier, les deux familles

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Devant le séjour Jean à droite et Suzy en partie cachée à gauche avec leurs deux plus jeunes fils , Jeanne la soeur ainée de Jean, Rose éducatrice, un militaire de passage. La photo est prise par Michel 8 ans. A droite, le gardien et son maitre.

2- La création de liens d'amitiés et la naissance d'Églises locales

La naissance de la paroisse d’Agadir Taroudant Inezgane Tiznit

Un Pasteur genevois avait proposé ses services à l’Église du Maroc pour une courte période d’une dizaine de semaines en mars – avril 1947. Le Pasteur Jean de Mondenard accepta cette proposition en lui confiant d’aider l’Église d’Agadir. Il s’agissait de faire deux cultes, l'un en mars l'autre en avril  alors que du temps de l'Aumônier Jules Roche il n’y avait eu que des cultes occasionnels sur convocation et annoncé par la presse. C'était lui confier les deux premiers cultes d'une nouvelle organisation d'un culte par mois que le pasteur de Mondenard mettait en place et qu'il assurerait personnellement par la suite.

 Cette aide tombait très bien pour le Pasteur de Mondenard car elle permettait de lancer un culte mensuel sur Agadir dès le printemps 1947 tout en prenant des contacts afin d’organiser la vie de l’Église naissante, notamment en cherchant à constituer  un Comité de personnes déterminées.

Le Pasteur Jean de Mondenard avait rencontré plusieurs familles protestantes d’Agadir dès sa première visite du 14 au 17 mars, et comme prévu  le premier culte du 9 mars fut présidé par le Pasteur Othenin-Girard de Genève. Il fut suivi de baptêmes. Et l’histoire se souvendra que l’eau pour le bapteme avait été versée avec un gros coquillage échoué sur la plage d’Agadir.

Puis le Pasteur de Mondenard avait  coopté et réuni le Comité provisoire de l’’Église. 

Les cinq premières personnes à faire partie de ce comité provisoire furent Mesdames Bouvier et Candelot, Messieurs Bastide, Othenin-Girard et le Docteur Demacon. Puis vint les rejoindre M. Lauprète.

En avril 1947, le Pasteur Othenin-Girard préside  le culte du dimanche de Pâques avec la Sainte Cène.  Puis au mois de mai, le Pasteur de Mondenard  vint assurer le culte et à nouveau en juin. Il y présidat un culte tous les mois sauf en aout. 

Les premiers cultes se tinrent dans la petite maison de la Croix Rouge  sur la plage. Puis le pasteur Jean de Mondenard obtint  la chapelle de l’hôpital. Le Comité se réunit et élabora un projet de croissance de l"Église avec construction d'un temple et d'un presbytère que le Dr Demacon, Vice-Président du Comité présenta lors du synode qui eut lieu à Meknes en novembre 1947.

L’école biblique et le catéchisme furent confiés à Mesdames Bouvier et Lauprète. Il n’y eut pas de culte le jour de Noël mais en plus du culte de décembre le pasteur de Mondenard présida l’Arbre de Noël avec 30 enfants. A l’occasion de sa visite mensuelle de 3 jours à Agadir où il logeait chez Vera et Henri Demacon et 2 jours à Taroudant ou Tiznit, le pasteur voyait les jeunes catechumènes puis les cathécumènes adultes. Le premier culte de confirmation eut lieu en juin 1948.

Au printemps 1947, 18 familles protestantes d’Agadir et du Souss recevaient le bulletin paroissial des Églises protestantes du Maroc dont seulement 7 d’Agadir. Au bout d’un an quand lors de la première assemblée générale en présence du pasteur on procéda à l’élection du premier conseil presbytéral, il y avait 78 familles protestantes recensées.

Le Dr Demacon (1900-1958) et la vue sur les toits du quartier de Talbordj depuis sa villa

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Ce quartier sera complètement détruit par le tremblement de terre de 1960

Photos d'amis, le pasteur Jean de Mondenard avec les Lauprète et le pasteur et Mme de Mondenard avec les Bonnet.

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Printemps 1948 - L'inauguration du temple de Mogador-Essaouira pour les cultes en français.

Mogador (1875) avait été bien avant Casablanca (1907), la première ville du Maroc où se tint chaque dimanche des cultes en français dans les mêmes locaux que les cultes en anglais. Il s'agissait d'une église construite par une mission britannique auprès des juifs du Maroc. Le pasteur Elie Zerbib, né en Algérie et converti du judaisme préchait le dimanche matin en français et le dimanche après midi en anglais. Devenu veuf d'une française, il avait épousé en secondes noces la fille du missionnaire anglais et prit la succession de son beau père. Mais après la mort de Zerbib en octobre 1920 il n'y eut plus de cultes réguliers en français. C'est l'aumonier militaire de Marrakech ou de Casablanca qui venait occasionnellement . Pour Jean de Mondenard, il s'agissait de permettre aux protestants de langue française, dont la plupart ne se connaissaient pas entre eux, de pouvoir se retrouver chaque dimanche et de former une église. Il pouvait lui-même assurer un culte par mois, mais pas plus, compte tenu des nombreux lieux de culte du sud du Maroc. Il passa un accord avec l'éveque anglican et le pasteur anglais Barkey pour permettre le culte hebdomadaire en français. Une inauguration officielle fut organisée avec les autorités civiles et militaires, ce qui favorisa la visibilité de l'Église renaissante après plus de 25 ans de mise en veilleuse.

Intérieur du temple d'Essaouira, photo prise depuis la place du pasteur derrière la table de communion.

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Avant le début du culte d'inauguration

Les trois prédicateurs

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L'éveque anglican, l'aumonier de Mondenard, le pasteur Barkey

A la sortie du culte d'inauguration 

Mesdames Ducros et l'épouse du Colonel, à droite et en uniforme sombre, le Controleur civil Ducros.

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Militaires protestants ayant assisté au culte

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Le contrleur civil Ducros s'entretient avec l'aumonier militaire Jean de Mondenard

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Le pasteur et madame Jean de Mondenard

Groupe d'amis chez les Barkey

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Caché à gauche, le lieutenant Pomiron, puis les trois prédicateurs, M. Perrier, mesdames de Mondenard, Pomiron et Barkey.

Les Perrier et les Barkey resteront des amis, même après leurs départs du Maroc.

Les jeunes de la paroisse de Marrakech en 1948

Octobre 1948 : Groupes de l'École du dimanche

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Les moyens

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Les grands nés entre 1932 et 1935, ils furent admis à la Cène plus tard, le 26 mai 1949.

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Les plus jeunes: Mlle Sahi, la monitrice est aussi cheftaine de louveteaux

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Le grand groupe 

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Le gouter de l'École du Diamanche

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Devant le temple au milieu des oliviers

Une sortie de paroisse dans l'exploitation agricole des Ramelet à Tabouhanit

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Jeux de ballons

Une rencontre avec les lycéens

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 décembre 1948

Au dos de la photo, Jean de Mondenard, ci-dessus à droite, écrit:"Souvenir de la première sortie lycéens, journée lumineuse bien que sous un ciel gris

Parallélement les mouvements de jeunesse s'étoffent: Louveteaux, Petites Ailes, Éclaireurs et Éclaireuses ont des chefs et des cheftaines, les camps de jeunes ont des moniteurs.

L'école du dimanche repart à la fin de l'été, en octobre 1949

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Les petits, nés en 1945, avec Mlle Sahi et Solange Mautner

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Les jeux sur la rue devant le jardin du temple

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Prêts pour recommencer

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L'école du dimanche avec les monitrices et le pasteur.

Lors d'une rencontre en avril 1950 à Casablanca deux pasteurs et leurs femmes, circulent en ville incognito. Le pasteur de Mondenard portait le deuil de son frère Robert.

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M et Mme Daniel Lestringant, M et Mme Jean de Mondenard

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Dans la région de Ouarzazate et Tinerhir et de retour à Marrakech, changeant de tenue au gré des lieux, des contacts et des circonstances.

Le ministère d'aumônier militaire du sud marocain se poursuivra jusqu'en septembre 1954, puis celui de pasteur de Marrakech ( y compris Safi et Louis Gentil) jusqu'en aout 1957. Aumônier militaire titulaire en 1947, il sera contraint en raison de réductions budgétaires, comme quelques autres aumôniers au Maroc, de redevenir Aumônier auxiliaire le 15 novembre 1950. Le 1er décembre 1953 il est nommé à nouveau Aumônier militaire titulaire, comme par le passé. Mais cela ne suffira pas à le faire rester dans l'Armée.

Il y reviendra cependant bien plus tard et sous d'autres cieux comme Aumônier bénévole en 1958-59 à la demande de l'Église de Toulouse et pour assurer l'intérim entre le départ et l'arrivée d'un Aumônier militaire titulaire. 

 

17 mars 2011

SECRETAIRE GÉNÉRAL DE LA GERBE À MONTPELLIER

JEAN DE MONDENARD FUT SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA GERBE

(ASSOCIATION CRÉÉE EN 1906 À L'INTENTION DE LA JEUNESSE DE MONTPELLIER)

TROIS PHOTOGRAPHIES CONCERNENT LA GERBE DANS SES SOUVENIRS

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LA SÉANCE DE CLOTURE DE LA GERBE EN JUIN 1929

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un groupe de fourmis lors de la fête de La Gerbe de 1929

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Sénace de cloture de La Gerbe à "La Colline" en juin 1930

16 mars 2011

CAMP DE CHEFTAINES DE MEUTES, LABAHOU 1936

JEAN DE MONDENARD DIRIGEA AUSSI DES CAMPS DE FORMATION DE CHEFTAINES DE MEUTES

UN CAMP DE PÂQUES EN 1936 À LABAHOU

A gauche ci-dessous Madame Ribot, hôtesse du camp, dans ses fleurs devant sa maison.

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Ci-dessus à droite, "au drapeau", le lever des couleurs.

Ci-dessous: Après le Salut aux couleurs, une prière chantée pour la patrie.

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Ci-dessous, un joli coin de Labahou: le lieu des baignades dans le Gardon

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Les cheftaines à la fenêtre du dortoir et en bas à l'entrée de la remise.

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Les camps de Labahou servirent aussi à préciser la pédagogie des Éclaireurs unionistes, notamment par le livre de Jean Pellegrin "Trente garçons" écrit d'octobre 1934 à août 1935 et enrichi pour la deuxieme édition de mars 1942 des acquis de l'expérience. Le Commissaire national des EU dans son avertissement introductif écrit: "On trouvera dans les pages qui suivent les échos indirects des enseignements du camp de Labahou." Jean Pellegrin en avait dédicacé un exemplaire à Jean de Mondenard à la veille de sa consécration pastorale.

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"A notre cher Tigre, souvenir de notre travail de Vaunage" Mai 1942, Frêne CPr

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Quelques autographes de chefs et cheftaines ayant voulu exprimer leur reconnaissance.

JEAN ET LOUISE PELLEGRIN AU LAZARET DE SÈTE EN ÉTÉ 1936

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Il fait grand vent, comme souvent à Sète, Françoise et le petit Jean-Louis sont bien patients.

Ils accueilleront bientôt une petite soeur Evelyne, qui sera la filleule de Jean de Mondenard et plus tard Valdo, le plus jeune.

15 mars 2011

TROUPES DE BÉZIERS, PERPIGNAN & SETE ET CAPPY EN 1935

LA VISITE DES TROUPES D'ÉCLAIREURS EN 1935

LA TROUPE DE BÉZIERS LE 17 FÉVRIER 1935

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Cliquer pour agrandir

VISITANT LA TROUPE DE SÈTE EN FÉVRIER 1935

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À Sète, le groupe de chefs

LA VISITE DE PERPIGNAN EN MARS 1935

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JEAN DE MONDENARD APPUIE SUR LA SONNETTE "DRIN!!! DRIN!!!"

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LE REPAS ET LA PRÉSENTATION DU FANION

SEPTEMBRE 35 : CAMP DE FORMATION NATIONAL DES CHEFS À CAPPY

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LE ROND DU TULIPIER EN SEPTEMBRE 1935 - LES TISONS

14 mars 2011

CAMP ÉCLAIREURS EN 1934

CAMPS ÉCLAIREURS AVEC JEAN DE MONDENARD EN 1934

CAMP DE PÂQUES SUR NICE ET CANNES

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CERF ET RIEUNIER À MONTE CARLO

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SÉTOIS SUR LA PROMENADE DES ANGLAIS

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ARRIVÉE DES DÉLÉGUÉS ANGLAIS

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...ET AUSSI DES DÉLÉGUÉES ANGLAISES..

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LA CHASSE AUX AUTOGRAPHES: "SIGNEZ LES PREMIERS MESSIEURS LES ANGLAIS !"

CAMP D'ÉTÉ DANS LES VOSGES EN JUILLET 1934

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CHAMP DE BATAILLE DU LINGE

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LA VUE DEOUIS LES CRÊTES

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LA FERME PROCHE DU CAMP

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TENTE CANADIENNE: CROS, SÉGUIER & DAUDÉ

LA TROUPE DE MONTPELLIER III DANS LES VOSGES

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ARRIVÉE DES ÉCLAIREURS AU CAMP

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Quelques cuistots

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MINVIEL soufflant ou "Beaucoup de Bonne volonté, mais peu d'expérience"

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MAZEL & SABATIER

LE LAC VERT EN JUILLET 1934

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TOTO PERRIER ET LA BAIGNADE

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ROCHE ET CSA ?

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LE CIMETIÈRE DU WETTSTEISS

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CLOÎTRE DES UNTERLINDEN

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CHALET DU PASTEUR DE MUNSTER

13 mars 2011

CHEFS ET CHEFTAINES UNIONISTES EN 1934

CONSEIL DE SECTEUR ET CONSEILS RÉGIONAUX EN 34

LE CONSEIL DE SECTEUR DU 18 FÉVRIER 1934 À MONTPELLIER

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Jean de MONDENARD est  debout au deuxieme rang, le 3eme en partant de la gauche.

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FRÊNE pouffant de rire, FRÊNE préparant son "laïus"    

34_18_2CSecteur04  BÉNÉDICITÉ

FRÊNE, MAILHE, BONNET & VIEU, RENDANT GRÂCE AVANT LE REPAS

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CI-DESSUS LE REPAS DU 18 FEVRIER 1934

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Prise de notes pendant le "laïus" de SABATIER sur le sens du Serment dans le scoutisme.

CONSEIL RÉGIONAL DU 4 MARS 1934 À MONTPELLIER

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APPRENTISSAGE DE NOUVEAUX JEUX

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UNE PARTIE DES PARTICIPANTS AVANT LES PRESTATIONS DE SERMENT

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NOUVEAUX JEUX

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LES CHEFTAINES, JUPES BLEU MARINE ET CORSAGE BLEU CIEL, SE PRÉPARENT..

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Frêne, nouveau Commissaire régional, sous l'oeil de l'objectif du photographe.

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Un groupe du Conseil régional; les cheftaines sont meilleur pubics que les chefs. Remarquer le photographe avec sa boîte Kodak au premier plan.

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LES CHEFTAINES SONT PRÊTES..

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APRÈS LE REPAS..

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Les deux serments: Delpuech, Commissaire adjoint et Cheftaine Seguin

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En marche pour aller déjeuner..

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Repas: devant à gauche, Frêne; au fond Luc Perrier.

CONSEIL RÉGIONAL DE NÎMES: 2 & 3 DÉCEMBRE 1934

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En marche, Jean de MONDENARD, à gauche les mains dans les poches, car avec le Mistral de Nîmes en décembre le froid est difficile à supporter.

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Temple de l'Oratoire à Montpellier: les chefs ont ôté leurs chapeaux kakis à quatre bosses et les cheftaines ont mis leur chapeau rond et bleu marine.

12 mars 2011

SECTEUR UNIONISTE DES GARRIGUES 1933

RESPONSABLE DES ÉCLAIREURS UNIONISTES - SECTEUR DES GARRIGUES

Lors d'un conseil de chefs de quelques jours qui eut lieu au Lazaret  de Sète, début janvier 1933, le pasteur Jean Pellegrin, totémisé "Frêne" et Jean de Mondenard "Tigre" se voient confier la direction du Secteur des Garrigues, qui comprend en fait toutes les unités du littoral de Perpignan à Montpellier en passant par Béziers et Sète, la région Languedoc-Roussillion avant l'heure.

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Tigre suit ses études à la faculté de théologie de Montpellier. Frêne est déjà pasteur de paroisse à Millau.

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Les chefs unionistes du secteur des Garrigues (8 janvier 1933)

La troupe de Sète fut visitée quelques semaines plus tard 

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Éclaireurs unionistes de Sète en 1933

Quelques éclaireurs de Montpellier III le 22 janvier 1933

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Photo de droite: GALL a côté de sa tente.

Quelques éclaireurs de la troupe de Montpellier III un 22 Mars 1933

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CONCOURS DE CUISINE ENTRE PATROUILLES DE MONTPELLIER III

Photo de gauche ci-dessous: M. & Mme WARNERY - FABRE

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Photo de droite: Mme WARNERY, M. & Mme CASTELNAU, R. BOSC

Ci-dessous photo de gauche: Conseil de Troupe

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Ci-dessus photo de droite: Les cuistots de la patrouille gagnante : SERR, HUGUET, RIQUIER, SEGUIN

Ci dessous à gauche et à droite: le jury du concours

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AUTRES PHOTOS DE LA TROUPE DE MONTPELLIER III

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De gauche à droite: Troupel, Riquier, Bourrely et Lautard? Puis Lalfert et Maury caressant un chien. Ci-dessous à gauche: J. Gauche.

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Ci-dessus à droite: le lever du drapeau ou "salut aux couleurs"

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MONTPELLIER III : un intérêt tout particulier pour la cuisine

UN CAMP MOUVEMENTÉ EN CORSE EN JUILLET 1933

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À GAUCHE, LE LAVAGE; À DROITE, LA ROUTE DES SANGUINAIRES

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ARRESTATION DU BERGER PIETRONI PAR LES GENDARMES: IL AVAIT ENLEVÉ ET SEQUESTRÉ UN JEUNE ÉCLAIREUR ET PRÉTENDAIT QU'IL DÉRANGEAIT SES COCHONS.

UNE RÉUNION DE LA MEUTE DE "BELLEVILLE" EN 1933

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Au mur la peau de Shere Khan, le Tigre.

11 mars 2011

PASTEUR À TOULOUSE

JEAN DE MONDENARD FUT PASTEUR À TOULOUSE DE 1957 À 1975

D'ABORD DANS LA PAROISSE JOLIMONT-MINIMES, PUIS DANS LA PAROISSE CENTRE-NORD AU VIEUX TEMPLE, ET AUSSI PRÉSIDENT DU CONSEIL DE L'ÉGLISE DE TOULOUSE JUSQU'À SA RETRAITE EN JUILLET 1975.

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PHOTO JEAN-PAUL MORAND

QUELQUES AUTRES PHOTOS 

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AU MILIEU DES JEUNES : Juin 1974 (voir le commentaire de Dany Paradon - juin 1965)

Quelques noms: Arnal, Conges, Jean-François Decharme, Olivier Kreitman, Vidal, Michel Alquier Bouffard, Lucette Gaffsi, M.C. Faivre, Afflach, Guerio, Dany Paradon, Michel Claudet, Melot, Affre, (il est possible de compléter dans les commentaires)

  

Juin 1974 

JUIN 1974, UNE CATÉCHUMÈNE SE MARIE

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AVEC LE CARDINAL GUYOT, JUIN 1975

AU TEMPLE DES SALINS ACCUEILLANT L'ENSEMBLE MUSICAL ET CHORALE DE SAN ANDREW EN ÉCOSSE

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 LA VIEILLE AMITIÉ FRANCO-ÉCOSSAISE DEPUIS JEAN CALVIN ET JOHN KNOX

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AOUT 1978, RETRAITÉ MAIS.. UNE AUTRE CATÉCHUMÈNE DE TOULOUSE SE MARIE

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24 Mai 1981, RETRAITÉ MAIS... LE CERCLE FÉMININ DE TOULOUSE FETE SES VINGT ANS - SORTIE À PINSAGUEL

Suzy de Mondenard est la 7e en partant de la gauche, elle regarde son mari s'asseoir par terre.

En juillet 1975 Jean et Suzy de Mondenard ont pris leur retraite à Fontcouverte dans la propriété familiale de Suzy. Ils y recevaient tous leurs amis de passage. Ils ont pris part aux activités des paroisses du Consistoire de l'Uzège et furent les fondateurs et principaux animateurs à ses débuts d'un club du troisième age réunissant plusieurs communes. Ce club fonctionne toujours.

9 juin 2010

CONSÉCRATION PASTORALE À CALVISSON EN 1942

UNE CONSÉCRATION PASTORALE EN ZONE LIBRE

La France était coupée en deux, le Nord sous occupation nazie et le sud jouissant d'une liberté limitée car dirigé par le Général Pétain et le Président Laval depuis Vichy. L'Église réformée de France unifiée depuis 1938 avait pour président le pasteur Marc Boegner. Les consécrations pastorales étaient bloquées depuis le début de la guerre. Cela ne pouvait durer, même si se déplacer d'une ville à une autre était une expédition souvent suspectée et contrecarrée. La Commission des consécrations décida le 7 mars 1942 de ne plus attendre et donna des autorisations à des jeunes pasteurs qui attendaient depuis de longs mois. Jean de Mondenard réagit rapidement pour être prêt le 9 juin. Miracle des temps de guerre, 27 pasteurs réussirent à se déplacer pour dire l'importance qu'ils accordaient à cette grâce à nouveau offerte à l'Église. Beaucoup d'autres écrivirent leurs regrets de ne pouvoir se déplacer pour participer.

Liturgie de Consécration au Saint Ministère du

pasteur Jean de Mondenard à Calvisson

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Cliquer sur chaque page pour l'agrandir

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La liturgie fut introduite par le pasteur Jean Pellegrin, Modérateur du Synode de la IXe circonscription. La prédication fut apportée par le professeur Jean Cadier, de la faculté de théologie de Montpellier, La prière de consécration par le pasteur Marc Boegner, Président du Conseil national de l'ERF. L'installation du pasteur de Mondenard à Calvisson fut présidée par le pasteur Elie Lauriol, président de la IXe circonscription. Jean de Mondenard, avait obtenu en date du 7 avril 1942 de la Commission de consécration, l'autorisation attendue. Avec le concours de la paroisse de Calvisson, il organisa l'accueil de nombreux pasteurs, de membres des églises voisines (Vaunage-Vistrinque) et de membres de mouvements de jeunesse en seulement trois mois.

Le Certificat de Consécration et ses nombreuses signatures de pasteurs.

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Cliquer sur le certificat pour l'agrandir. (Le papier a subi la proximité d'un incendie)

Fait exceptionnel, 28 pasteurs ont participé à la bénédiction de consécration:

Marc BOEGNER Président du Conseil National de l'ERF, Professeur Jean CADIER de la Faculté de Théologie de Montpellier, Elie LAURIOL Président de la IXe circonscription, Jean PELLEGRIN (Modérateur du Synode de la IXe), Paul ARNAL, A. BIANQUIS (St Genies), Ernest MARTIN (Baron-Foissac), J. NOUVELON, André LASBATS (Uzès), Maurice CUCHE ( Le Vigan), Alphonse SCHLOESING (Avignon), Em. SCHLOESING (Nîmes), Franck SALLES (Alès), T. BRUNEL (Nîmes), MONTEIL, Paul CADIER (Durfort), R. QUEROUIL (Blauzac), J. INGRAND (Nîmes), F. MONNERET, VIALA (Le Cailar), C. LEENHARD(Montpellier), Jean ABAUZIT (Bagnols/Cèze), autres signatures non identifiées ...

A défaut d'une photographie de la consécration au temple de Calvisson, une photo de Jean de Mondenard, un an plus tôt avec son premier fils.

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PRÉDICATION PRONONCÉE PAR LE PROFESSEUR JEAN CADIER, LE 9 JUIN 1942 À L’OCCASION DE LA CONSECRATION DU PASTEUR PROPOSANT JEAN DE MONDENARD, PRÉCÉDÉE PAR LA LECTURE DU PROPHÈTE ESAÏE (VI, 1-9)

LECTURE: L’année de la mort du roi Ozias, je vis le seigneur assis sur un trône très élevé, et les pans de sa robe remplissaient le temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui ; ils avaient chacun six ailes : deux dont ils se couvraient la face, deux dont ils se couvraient les pieds, et deux dont ils se servaient pour voler. Ils criaient l’un à l’autre et disaient : «Saint, saint, saint est l’Éternel des armées ! Toute la terre est pleine de sa gloire ! » em> Les portes furent ébranlées dans leurs fondements par la voix qui retentissait, et la maison se remplit de fumée.

 

Alors je dis : « Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j’habite au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l’Éternel des armées. » Mais l’un des séraphins vola vers moi, tenant à la main une pierre ardente, qu’il avait prise sur l’autel avec des pincettes. Il en toucha ma bouche, et dit : « Ceci a touché tes lèvres ; ton iniquité est enlevée, et ton péché est expié. »

J’entendis la voix du Seigneur, disant : « Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous ? Je répondis : Me voici, envoie-moi. » 

Il dit alors : « Va, et dis à ce peuple : Vous entendrez, et vous ne comprendrez point ; Vous verrez, et vous ne saisirez point. »

  

Quelle tache en effet t’attend au seuil de ton ministère ? Qu’est ce qu’un pasteur ?

Karl Barth a répondu à cette question d’une manière saisissante dans quelques pages de son beau livre, Parole de Dieu et parole humaine lorsqu’il a décrit ce qu’il a appelé la situation du dimanche matin.

Oui, le dimanche matin, des hommes sont là dans l’attente d’un événement poussés par un intérêt et une volonté singuliers et qui viennent ici chercher quelque chose.

Que viennent-ils chercher ? La satisfaction d’une vieille habitude – peut être – mais encore – s’ils sont là , n’est ce pas dans l’attente de quelque chose qui sera la réponse à une question cachée dans leur cœur, à une angoisse dont ils ne peuvent se défendre, à une faim et à une soif qu’ils sentent parfois obscurément, mais qui les a conduits ici.

Il y a deshommes et puis il y a unhomme vers lequel converge cette attente – un homme qui est monté dans la chaire, non parce qu’il aurait fait des études particulières, non parce qu’il aurait été installé dans une fonction et payé pour cela, mais parce qu’un ordre lui a été donné, qui le dépasse et qui dépasse ceux qui l’entourent. Et cet homme va d’abord prononcer un nom - le nom de Dieu, affirmer une présence - la présence de Dieu, s’adresser à une personne -la personne de Dieu,ouvrir un livre – le livre de Dieu, y lire des paroles d’une portée infinie - les paroles de Dieu, faire chanter des cantiques où des hommes d’autrefois ont exprimé leurs souffrances, leurs combats, leurs espérances et surtout les réponses de Dieu.

Et puis cet homme avec une audace singulière va parler lui-même de Dieu, bien plus va parler au nom de dieu, va dire : voilà ce que Dieu veut, voilà ce que Dieu demande. Et toute cette situation du dimanche matin, étrange, immense, est là dans cette affirmation : des hommes attendent une parole de Dieu, un homme est appelé à apporter cette parole de Dieu, des hommes veulent apprendre ce que les penseurs humains, les réflexions des philosophes et les savants, les dictons et les formules n’ont pu leur donner. Ils veulent savoir s’il est vrai qu’il y a au-dessus de la terre et de ces douleurs, et de ses convulsions et de ses échecs et de ses tempêtes et au-dessus de leur propre âme et de ses luttes et de ses désespoirs quelqu’un qui agit, qui dirige, qui aime, qui délivre. Est-ce vrai que Dieu parle ? Est ce vrai que Dieu intervient ? Est ce vrai que Dieu a quelque chose à dire ?  Est ce vrai que Dieu donne la vie véritable ? Alors ils sont là, ils attendent qu’au travers de ces chants, de ces lectures, de ces prières – et même de cette parole humaine qu’un homme va prononcer devant eux, quelqu’un soudain apparaisse, s’impose, et s’adresse à leur âme avec son étincelante promesse. Oui, voilà ce qu’ils attendent – la parole qui dans le jugement apporte la grâce, dans la mort, la vie, dans le présent, l’au delà, dans l’angoisse, la paix, la parole de Dieu, la présence de Dieu.

Mais alors, cet homme qui leur parle et dont ils attendent cette réponse, comment peut-il oser être là ? Comment peut il assumer la responsabilité d’affronter cette attente, de se placer, calme et certain devant cette angoisse si ce n’est parce qu’il a été lui-même saisi, contraint par une volonté plus haute, constitué dans sa charge par une vocation, par un appel du Dieu qui est le maître de la moisson. Non pas seulement saisi un jour, appelé un jour, mais sans cesse contraint et saisi, sans cesse dépassé et conduit par celui qui le veut à son service, sans cesse vaincu, sans cesse aussi renouvelé dans la joie et la communion de celui qui donne un sens à son existence et à sa tâche, dans la présence de celui sans lequel toute son action est inexistante. Et voilà le mystère – le mystère de l’Église- C’est que pour tout autre métier, profession ou fonction, on peut parler d’une vocation première, décisive et qui a tout emporté, mais sur laquelle il n’y a pas lieu de revenir. Alors que dans le ministère pastoral, la vocation demeure une action de tous les instants, un renouvellement de l’appel divin, de la présence divine, une instance continuelle du maître, une main sans cesse passée sur l’épaule et qui dit : Va. Et c’est pourquoi, cette œuvre extraordinaire de la vocation p)astorale ne peut être que le résultat d’une prière, d’une intercession continuelle de l’Église. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. Parole étrange… Pourquoi prier Dieu d’adresser vocation ? Ne sait-il pas mieux qu’un autre les besoins de sa conquête ? Ne voit-il pas les champs sur lesquels la moisson reste sur pied faute d’ouvriers ? Quel peut être le sens de cette prière, sinon celui-ci : Il n’y a aucune possibilité de moisson en dehors de la présence personnelle et constante de Dieu en chacun des moissonneurs, incapables sans lui de manier la faucille tranchante de la parole et d’arracher des âmes enracinées dans la terre et dans l’humain pour les transporter dans cette autre sphère, cette autre manière de vivre qui est le Royaume. Il ne suffit pas que Dieu envoie, il faut qu’il accompagne, car son injonction est de tous les instants. Et cette présence continuelle de Dieu dans ses ouvriers ne peut être que le résultat de la prière. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans la moisson et de venir lui-même dans la moisson pour les animer sans cesse de son Esprit.

Je dis bien les animer sans cesse, car si j’ai parlé de la situation du dimanche matin et du culte et de la prédication, nous comprenons bien qu’elle n’est qu’un moment de la vie de l’Église et de la vie du pasteur, alors qu’il demeure à tout instant le serviteur de la parole de dieu. Qu’est ce en effet que le ministère pastoral sinon cette tache de prononcer sur toutes les situations humaines la parole que Dieu veut faire entendre, d’affirmer une présence, de transmettre une promesse, ou une condamnation ou un ordre, de dire à ceux vers lesquels il est envoyé : Écoute, j’ai une parole de Dieu pour toi. Une parole de Dieu pour le malade à la longue attente fiévreuse dans son lit tout blanc de clinique ou d’hôpital, dans cette chambre impersonnelle et nue où soudain, parce que Dieu parle, une intimité, un caractère personnel, une douceur spirituelle apparaît. Une parole de Dieu pour le mourant qui redit avec nous les versets sublimes : « Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi. » Une parole de Dieu pour celui qui lutte au seuil d’une défaillance morale et se débat au bord de l’abîme. Une parole de Dieu pour celui qui n’a plus d’espérance humaine et qui voit tout à coup devant lui se développer une autre dimension, une échappée splendide, le ciel. Une parole de Dieu sur un berceau, une parole de Dieu pour une tombe. Ainsi celui que Dieu envoie prononce les paroles de Dieu sur toutes les situations humaines, grises ou ensoleillées, faîtes d’angoisse ou d’allégresse. Il affirme la présence de Dieu. Il apporte la promesse de Dieu. Il rappelle l’exigence de Dieu. Il est le témoin parfois bouleversé jusqu’au plus profond de lui-même des grandes batailles que Dieu mène contre les âmes et il assiste avec quelle émotion à la victoire divine, courbant sous sa domination une volonté rebelle, en triomphant par son amour. Il est mêlé à la vie humaine dans ce qu’elle a de plus tragique, il essaie d’entrer dans sa douleur à la suite  de celui dont il est le messager. Mais il connaît aussi la plus grande allégresse, celle de voir succéder à l’angoisse du doute la paix de dieu qui surpasse les compréhensions humaines, la joie inexprimable de l’âme sauvée. Une âme sauvée.. sentez-vous bien tout ce que cela signifie.. une âme arrachée à la perdition, à l’enfer et entrée dans la vie éternelle avec Dieu. Une âme sauvée ! Mais alors, laissez cet homme accomplir sa vocation. Ne lui demandez pas autre chose que d’être le moissonneur de Dieu. Épargnez lui les comités, les démarches officielles, les visites mondaines, les conversations dont Dieu est absent. Rappelez-le s’il le faut à la grandeur de sa tache. Exigez de lui qu’il soit pour vous, personnellement, celui qui vous apporte la Parole de Dieu et faîtes lui cette confiance qu’il peut vous l’apporter, même si elle n’est pas exactement celle que vous souhaiteriez entendre.

Notre monde est dans cette situation tragique. Il ne peut se passer de Dieu, il ne peut vivre sans sa présence, sans sa parole, sans sa délivrance. Il est le champ de dieu, qui a le droit d’y lever sa moisson. Et voici, les blés sont jaunis et il n’y a pas de moissonneurs ; ça et là, quelques hommes essaient de jeter la faucille dans les rangs serrés des épis, mais ils sont peu nombreux et leur effort est dérisoire. Aussi la moisson considère qu’elle peut ne pas être moissonnée. Elle est fort belle telle qu’elle est avec ses bleuets et ses coquelicots. Elle se trouve fort bien loin de son Maître. Elle ne sait pas que si les ouvriers ne viennent pas, elle est une moisson perdue. Les orages d’été fondront sur elle, la grêle la fauchera, les oiseaux la grappilleront, la chasse la traversera et les épis lourds se coucheront sur le sol. Il faut des moissonneurs. Les âmes sont pour Dieu, elles sont perdues si elles ne sont pas ramassées par les serviteurs du Maître de la moisson. Or ce sont les hommes qui manquent.

Il fut un temps où l’Église souffrait des déficits d’argent. Elle a supprimé des paroisses, elle a restreint son évangélisation, elle a fait des économies sur le spirituel. Maintenant, elle n’a plus de déficit d’argent, mais parce qu’elle a diminué son action, elle manque d’hommes, elle manque de pasteurs. Des postes importants sont vacants. Treize candidats au saint ministère sortent cette année de notre faculté de théologie de Montpellier, mais un seul de Paris. Chaque rencontre des conseils directeurs de l’Église est amenée à reprendre la douloureuse constatation de Jésus : Il y a peu d’ouvriers.

Ainsi, d’un côté une vocation sublime, une vie dans la présence de Dieu, une tache dont on peut dire la grandeur, être celui qui dit aux hommes une parole de dieu. J’en rends ici avec joie le témoignage, il n’y a pas de vie plus elle que celle-là. Et de l’autre, peu d’hommes qui entrent dans cette vie. Étrange paradoxe qui ne peut être résolu que dans la prière, la prière de l’Église qui intercède et demande à dieu d’accomplir dans beaucoup d’âmes de jeunes le miracle de la vocation, la prière de l’âme individuelle qui s’ouvre à cette sollicitation divine, qui se laisse vaincre et gagner par cette emprise du Seigneur de la moisson, et qui accepte avec joie mêlée de crainte, avec une obéissance traversée d’espérance de répondre à l’appel du Maître : Me voici, envoie-moi.Amen

 NOTE: Les mots soulignés dans le texte l’ont été probablement pour les besoins particuliers du  prédicateur.

 

Allocution de Consécration du pasteur proposant Jean de Mondenard

Lecture: Daniel X, 12 et 15-19.

Il me dit : Daniel ne crains rien ; car dès le premier jour où tu as eu à cœur de comprendre, et de t’humilier devant ton Dieu, tes paroles ont été entendues, et c’est à cause de tes paroles que je viens.

Tandis qu’il m’adressait ces paroles, je dirigeai mes regards vers la terre, et je gardai le silence. Et voici, quelqu’un qui avait l’apparence des fils de l’homme toucha mes lèvres. J’ouvris la bouche, je parlai, et je dis à celui qui se tenait devant moi : Mon Seigneur, la vision m’a rempli d’effroi, et j’ai perdu toute vigueur. Comment le Serviteur de mon Seigneur, pourrait-il parler à mon Seigneur ? Maintenant les forces me manquent et je n’ai plus de souffle.  Alors celui qui avait l’apparence d’un homme me toucha de nouveau, et me fortifia. Puis il me dit : Ne crains rien, homme bien aimé, que la paix soit avec toi ! courage, courage ! Et comme il me parlait, je repris des forces, et je dis : Que mon Seigneur parle, car tu m’as fortifié.

NOTE: Ce passage de Daniel lui avait été conseillé par le pasteur Georges Lauga qui avait été à l’origine de sa vocation alors qu’il avait quatorze ans. Le texte de l’allocution ci-dessous n’est pas le texte définitif, mais un brouillon préalable dont nous avons fait disparaître les ratures, il est encore très marqué par le style parlé. Nous n’avons pas retrouvé le texte définitif.

Au début de ce témoignage, je ne veux pas oublier tous ceux dont Dieu se servit pour se faire entendre à moi.

D’abord, vous mon père et ma mère qui, au début où j’ai commencé à vous parler de ma vocation, n’avez fait que vous incliner devant une volonté que vous sentiez déterminée par Dieu et qui, au lieu d’entraver une telle décision qui à tout jamais détournait votre enfant des projets que vous aviez faits pour lui, n’avait fait que l’appuyer et l’aider de toute la force de votre foi, de votre amour, de vos prières. O vous mes chers parents qui avez connu au travers de toutes votre vie des épreuves si lourdes et si dures je rends grâce à Dieu de ce qu’il ait placé devant moi de tels témoignages de droiture et de fidélité ; je rends surtout grâce à Dieu d’avoir vécu si proche de vous pour découvrir que Dieu était dans votre vie une réalité dans laquelle vous avez placé votre confiance absolue. Je ne veux pas, me rappelant la douceur d’un passé et d’une intimité qui fut si douce à ma vie de jeune pleurer sur vous mon cher père et ma chère mère. Pourquoi pleurer alors que je sais que vous communiez dans ma joie, pourquoi pleurer alors que ce jour de fête que vous pouvez partager parce qu’il est un jour de fête en Dieu ?

C’est au sein des mouvements de jeunesse et de l’Église réformée de Nice que j’ai vécu tout à la fois la douceur de ses donner à DIEU et d’abandonner toute ma vie entre ses mains. Mes souvenirs remontent à un âge où il est très difficile de se rendre compte de ce qu’et l’Église. Pour moi jusqu’à l’heure où j’ai entendu l’appel de DIEU fut mon temple de Nice où j’aimais aller et à côté ce presbytère où mon pasteur m’accueillait, lui et sa compagne, et où j’aimais aussi aller. Élève de l’École du dimanche, de la petite et de la grande école, je vins un jour m’asseoir au milieu des catéchumènes de M. le pasteur CARAYON ; c’était l’époque où notre troupe traversait une difficile crise de cadres et où notre pasteur devint notre chef. Première année de catéchisme dont j’ai très peu de souvenirs sinon que mon pasteur et mon chef entrait de plus en plus dans ma vie et rendait devant nous un témoignage si joyeux, si complet, si ardent que nous lui reconnaissions une autorité qui s’affirmait en toute notre vie. Je ne ressentais alors dans mon cœur rien de ce qui plus tard alimentera ma vie spirituelle. Ma vie est à ce moment là accrochée à un homme de dieu. Je commence dans ces conditions ma deuxième année de catéchisme, continuant à ne pas éprouver grand chose du point de vue spirituel. Je ne me sens lié par rien à l’Église sinon par un témoin que Dieu place devant moi et auquel je regarde. Fin décembre de l’année 1924, notre pasteur et notre chef nous annonce qu’au mois de février, en plein Carnaval de Nice, dans un des Théâtres de la ville, un pasteur, qui va de ville en ville, sera à Nice et qu’il a besoin de nous pour distribuer de maison en maison des tracts pour que tout Nice soit avertie de ces réunions et les patrouilles niçoises durant le mois de janvier distribuèrent des tracts dans toutes les maisons de Nice. Le premier jour des réunions que M. le pasteur Georges LAUGA présida à Nice arriva. J’y allait et tout de suite je fus passionné, passionné de découvrir ce que pouvait être la vie chrétienne totalement vécue ; je trouvais cela beau et je compris que la vie de mon pasteur était une vie riche parce que christ l’habitait. Jusqu’à ce moment là pour moi elle était riche par elle-même, mais je n’avais pas réalisé d’où venait la source de cette richesse. Cette mission n’entraîna chez moi cependant aucune décision immédiate, mais elle me fit réfléchir, me préoccupa intensément et je sentais venir avec un indicible malaise et une réelle angoisse l’heure de mon admission dans l’Église et de ma première communion. Mais insensiblement conduit par mon pasteur au cours d’entretiens déterminants pour moij’arrivais à la veille de mon entrée dans l’Église. Il me posa une question : Qu’est ce que pour toi la conversion ? Un changement dans ma vie lui répondis-je. Et alors il me dit : Comprends ce qu’il te reste à faire. DIEU m’aida à comprendre et je fis mon entrée dans l’Église ; pour la première fois je pris la Cène. Il y eut là pour moi une heure de décision où je me donnais à Dieu dans la joie du pardon reçu et où je sentis dans la Cène que Dieu mettait son sceau sur cette heure qui orientait ma vie. Cette conversion voyez-vous, vous particulièrement Jeunes qui êtes ici, ne se marque par aucun caractère d’extraordinaire ; elle a cependant orienté toute ma vie ; c’est pour cela qu’elle m’est si douce à rappeler.

Bientôt ce fut notre camp d’été, nous étions sans Chef de troupe ; mais notre pasteur ne voulait pas nous priver de camp bien que déjà profondément atteint dans sa santé, il partit avec nous. Ce camp fut quelquechose de bon, une beller aventure, joyeusement menée et le dernier soir les Chefs de patrouilles prolongèrent le feu de camp en un dernier Conseil de chefs. Notre Chef et Pasteur dirigea le dernier entretien sur nos responsabilités. Je me rappelle après 17 ans d’une seule phrase, mais elle m’est restée gravée, comme le testament spirituel de mon pasteur : « Personne n’est indispensable là où il est. Un jour l’un d’entre vous sera appelé à prendre la troupe, peut être DIEU a t il réservé certains d’entre vous à la Mission, à l’Église. Que Dieu vous aide à obéir et à bien servir. » Et ce fut le départ. En vacances dans la maison maternelle nous recevons un jour de septembre une enveloppe bordée de noir. Elle m’apprend la mort de mon Pasteur. Je ne tiens pas à réveiller en moi tout le désastre que m’apportait cette séparation mais je fus abattu par ce coup auquel je ne m’attendais absolument pas et alors je me mis à repasser dans mon cœur tout ce passé si court et si riche ; je compris à cette heure même tout ce qui allait manquer à tel ou tel de mes amis, tout ce qui allait manquer à cette Église de Nice qui perdait un conducteur dont la vie fut en bénédiction pour elle et au milieu de tout cela, plongé dans cette séparation qui me révoltait j’entendis DIEU « Qui enverrai-je et qui ira pour moi ? » Devant le vide que je découvris je fus envahi par un besoin de m’abandonner entre les mains de DIEU et c’est lui F. et S ; que j’entendis me dire : « Va avec la force que tu as. » Dieu fut bon en plaçant sur ma route son serviteur mais je ne puis oublier celle qui fut la compagne de mon Pasteur et qui n’a pu, séparée de nous par la barrière des hommes, se joindre à nous. Sa vie ardente et qui porte son épreuve avec courage est restée pour beaucoup de jeunes de Nice un témoignage puissant et simplement vécu. Cette même barrière retient loin de nous M. Georges LAUGA, qui non seulement m’a adressé l’appel de Dieu à Nice, mais vous l’a adressé à vous aussi en Vaunage et jusque dans notre Église.

Élargissant le cercle de ces affections intimes, c’est au sein de la troupe du pensionnat Jean Calvin de Montauban que j’ai été pour la première fois appelé à rendre mon témoignage au milieu de 30 garçons qui m’étaient confiés par les deux directeurs de jean Calvin qui se sont succédés dans cette maison à l’époque où j’y étais moi-même : M. PEYRONEL et M. le Pasteur POIVRE. C’est au cours de ce séjour à Jean Calvin que j’ai eu le bonheur, participant à une mission de la Brigade de la Drome de saisir à nouveau le secours de la grâce de Dieu pour continuer à me préparer pour Son service.

Puis ce fut la Faculté ; au cours de mes années d’études ma vocation est passée à l’épreuve du feu ; grâce à Dieu il m’a été donné d’en sortir victorieux. Ma vocation a été épurée de tout ce qu’elle portait de factice, de tout ce dont une foi d’enfant pouvait l’entourer en dissimulant inconsciemment tous les aspects rudes, douloureux du ministère pour ne voir que l’idéal et la flamme.. C’est à la Faculté que j’ai eu la réelle impression que tout commençait pour moi. J’avais donné au Seigneur mon libre consentement mais je n’ai compris qu »au cours de ces années de faculté que je devais être vaincu par DIEU. Il y a là le mystère insondable de la Vocation. Quand on a tout donné, tout n’est pas encore remis à DIEU. Il y a là une naissance de l’acceptation, et c’est dans la douleur que cet enfantement se produit.

Pour se servir de nous, DIEU doit d’abord nous arracher de là où nous sommes, de ce à quoi nous tenons le plus sur la terre, ce cercle de famille que nous ne voudrions jamais quitter. Au cours de ces années tout particulièrement, où Dieu a construit dans ma vie, Il a aussi et d’abord brisé et déchiré. Quand on entre dans une faculté pour se préparer à servir on y entre dans la joie du don de soi, dans l’impatience de se mettre immédiatement à l’œuvre. Mauis après avoir connu tout cela l’étudiant, dans l’intimité de sa vie a souvent l’occasion de connaître de lourdes tristesses, des angoisses, l’abattement de celui qui croyait en DIEU tout facile. L’étudiant pleure rarement sur lui-même. Il peut accepter joyeusement ses souffrances personnelles, mais il s’arrête sur toutes les souffrances que sa décision entraînera chez d’autres que chez lui. L’acceptation d’une vocation vraie n’est pas un marché avec DIEU. Répondre oui, c’est abandonner bien des choses irremplaçables. Dans le service de DIEU il n’existe pas de compromis possible. C’est DIEU ou le reste. DIEU ne veut pas de don partiel ; il exige que nous nous donnions tout entier à la tâche à laquelle Il nous appelle. La vocation n’est pas quelque chose d’aisé. Et pourtant DIEU nous veut.

En cette journée et en cette occasion il m’est doux de penser aussi au rôle important que le scoutisme unioniste a joué dans ma vocation et l’aide spirituelle qu’il m’a apporté jusqu’à aujourd’hui tout particulièrement dans les hommes qu’il aplacés près de moi et dont certains sont devenus mes plus solides amis et des meilleurs et j’ai la joie d’en saluer un certain nombre du fond du cœur dans cette assemblée aujourd’hui

Les mots sont impuissants pour me permettre d’exprimer devant DIEU et devant les hommes tout ce que je dois à mes parents, à mes maîtres, à mes amis. Ma gratitude va vers vous tous, pour tout ce que vous m’avez donné, pour toute la richesse que vous m’avez transmise. À l’origine de tout cela, des hommes qui sont passés dans ma vie, l’Églisedans laquelle DIEU m’a appelé à le servir, le Scoutisme chrétien auquel je dois une grande part de ma formation. À l’origine de votre œuvre à tous, O vous, mes pères et mes frères, se trouve DIEU. DIEU qui a appelé. Cela est un miracle. Dieu appelle, malgré sa sainteté, malgré sa toute puissance, DIEU nous appelle. L’œuvre entreprise en Lui sur la terre, Il la veut œuvre humaine. Il veut que des hommes soient ses témoins, que remplis de Sa force, ils transmettent à d’autres ce message de vie, le message de Christ crucifié et ressuscité. C’est à cela, et à cela seulement que DIEU nous appelle tous. DIEU ne parle pas toujours directement à celui qu’il appelle. Il se sert d’autres voies et il nous faut savoir les écouter.

Là cependant n’est pas toute la vocation . DIEU est jaloux pour ses enfants, c’est un maître qui a le droit de commander, un DIEU saint qui a en horreur le péché, mais c’est aussi un DIEU qui aime, c’est Notre Père qui est dans les Cieux, c’est aussi ce DIEU qui nous a donné son fils unique par amour. Certes pour arriver à accepter, à obéir, il y a un patient et douloureux effort. Mais peu à peu nous sommes environnés de cet immense amour que possède Celui qui nous appelle. Pour ainsi dire en même temps que les difficultés, viennent les joies, le bonheur vrai et la lumière. C’est à ce moment là seulement que nous sentons que cet appel vient vraiment de DIEU, car alors la vocation nous enrichit , nous transforme et nous régénère faisant de nous, hommes modestes, indignes, humbles que nous étions des Serviteurs de DIEU. Ah frères. & soeurs., il y a de la joie à se donner librement, à servir, à retrouver la lumière perdue dans notre humanité pécheresse, à communier dans l’intimité de DIEU, joie d’être vaincu et de sortir tel Jacob en triomphateur par la grâce de DIEU.

En acceptant l’appel de Dieu on réalise tout cela et c’est parce que il nous a été donné de lme réaliser que nous pouvons vous affirmer l’immense joie qu’est la notre de ce qu’une vocation nous ait été adressée et de ce qu’il nous a été permis d’y répondre. Dans cette joie et dans cette certitude nous vous supplions d’écouter, membres de l’Église et vous tous jeunes et vous tous qui êtes présents dans cette Maison de prières ce que DIEU veut de vous. N’hésitez pas à répondre à son appel. Frères & soeurs de cette paroisse dont je sens que nous allons porter plus intensément que jamais la lourde responsabilité devant DIEU, que Notre Maître commun me tourne vers vous tous, dans une expérience bénie, dans un besoin de dévouement, de service, de consécration totals.. Certes dans ce ministère qui s’ouvre, je sais que je serai appelé ç constater mon impuissance, dans les échecs que je pourraids connaître dans la vanité de tous mes efforts personnels, mais je sais que dans la mesure où je laisserai le Christ Sauveur agir, je sais que je serai un victorieux.

La Révélation de la puissance du Christ est l’élément essentiel de la vocation pastorale. Il faut redire tout cela à ceux qui cherchent ; débarrasser le chemin des obstacles qui les encombrent.

Mais notre vocation ne se limite pas au message que l’Église de Jésus-Christ apporte devant les foules et devant les individus. Il faut dresser devant notre paroisse toute entière la vision de l’Église, de l’Église universelle et le désir d’y faire entrer les hommes comme dans un foyer où ils pourront se réconcilier entre eux et avec leur Père. En définitive nous serons conduits, de par la vocation qui nous est adressée et de par le ministère qui nous est confié, à tourner vos regards vers le Christ, vers son service, pour que vous y consacriez toutes vos forces, trop souvent inemployées qui cherchent , malgré toutes les incrédulités et les indifférences apparentes, le chemin de la lumière et de la vie.

Maintenant c’est à vous jeunes que je me sens conduit à m’adresser. Partout, dans tous les domaines. DIEU a besoin de nous. Le monde est un vaste champ qui contient peu d’ouvriers. Aujourd’hui je me sens appelé à vous faire entendre, dans ce témoignage, un appel au ministère. Ne rejetez pas d’office la vocation au ministère pastoral. Peut être s’adresse-t-elle à vous. Dieu veut, jeunes, pour être des témoins qui se lèvent et qui disent non à tout ce qui les entraînerait hors du service direct. On peut parfaitement, vous le savez, déjà servir Dieu en dehors du ministère pastoral ou de la mission. De nombreux et grands exemples l’attestent et pour beaucoup votre présence dans un mouvement de jeunesse est un accomplissement de cette vocation. Mais cependant il faut aussi des missionnaires, des pasteurs, et c’est Dieu qui le veut. Or est-ce que Dieu ne veut pas justement que toi tu sois un de ses serviteurs mis à part. Nous ne pouvons de nous mêmes nous engager dans le Pastorat certes, mais il est de notre devoir, du devoir de tout jeune chrétien de se mettre dans certaines dispositions pour répondre à l’appel possible de Dieu. Nous n’avons pas éternellement le droit de lire les paroles du Christ sans nous demander sérieusement si elles ne s’adressent pas à nous. « Je te ferai pêcheurs d’hommes » « Toi, suis moi » Jeune homme mon frère est tu bien sûr que Dieu ne te demande pas, à toi, de le servir en faisant le sacrifice de ce qui peut avoir sa beauté, mais qui doit s’effacer devabt son appel. C’est un ami, un jeune homme comme toi, qui a déjà pu entrevoir les joies du ministère pastoral qui te parle, elles sont grandes et pures. Ce ne sont pas les hommes qui les donnent, c’est Dieu seul. Efforcez vous de percevoir cet appel jeunes gens et vous jeunes filles qui avez devant vous la carrière des nobles ministères féminins, cet appel s’adresse à vous aussi ; préparez-vous à cette lutte contre vous mêmes ayant dès maintenant la certitude que Dieu vous vaincra car il vous libérera et alors vous pourrez accepter ce service que vous ne vouliez même pas envisager. Là plus que partout ailleurs il faut marcher par la foi. On sait ce que l’on abandonne, on ne sait qu’une chose du but à atteindre : Dieu et Dieu seul.

Et vous parents, sachez qu’à chacun de nous DIEU a quelque chose à dire. Si vous avez un jour le grand bonheur de voir parmi les vôtres un enfant qui sent naître en lui la vocation au ministère pastoral plutôt que de la tuer en voulant éprouver une vocation naissante, penchez vous sur elle et laissez besogner Dieu.

Avant de conclure, je veux vous dire dans quelle certitude je trouve la grande force de mon ministère, de ce ministère dont aujourd’hui je me sens pleinement revétu. La vie du pasteur n’est pas dirigée par un seul appel initial, mais par des appels souvent répétés. Ce que je considère comme étant dans ma vie l’instant de ma vocation n’est que l’inauguration d’une vie de vocations dont je vis aujourd’hui une des plus belles. Ceci dit, lorsque chacun aura compris quel est sa propre vocation, pastorale, missionnaire, de diaconesses et ce que Dieu exige de lui on pourra voir plus fréquemment se commettre dans nos milieux transformés, la folie de la vocation qui est l’acceptation de l’appel impersonnel lancé il y a tant de siècles ; appel qui a retenti dans ma vie et qui l’a tranformée, appel que je veux aujourd’hui vous faire entendre au nom du Dieu de Jésus-Christ.

- Qui enverrais-je et qui ira pour moi .

- Me voici Seigneur, envoie moi pour faire ta volonté.

Amen 

Une lettre ronéotée d'Invitation avait été envoyée aux pasteurs. Pour l'agrandir cliquer dessus.

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Autres participants identifiés: La patrouille des Ecureuils de Congénies dont il était en même temps le Chef de troupe et le Commissaire de district, la Cheftaine de louveteaux SIGG (Millau). Bien que le culte de consécration eut lieu un mardi après midi il y eut beaucoup d'autres représentants du scoutisme et de la jeunesse.

Les chefs et les cheftaines chantèrent pour la consécration de leur Commissaire de District: "Jésus te confie" et lui en laissèrent le texte à l'intérieur d'une couverture en bois pyrogravé surlaquelle d'un coté une bible ouverte sur laquelle une croix porte l'inscription : Prie, Agis.

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Les cheftaines et les chefs de vaunage-Vistrinque à J; de Mondenard leur C. Di en souvenir de sa consécration. Calvisson 9-6-42

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Les 25 signataires: 

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Grillon, Gazelle craintive, Flamant des lacs d'azur, Lézard, Biche, Mouette, Terre neuve, Joyeux Mouflon, Lapin tenace, Cerf intrépide, Bison loquace, Hirondelle, Mangouste loyale, Raksha, Saiga, Idou-Talla, Messua, Mang, A. Valentin, J. Serret, Edith Mariage, Fernande Brochier, M. Ponge, F. Bonfils, Y. Baugis,..

La presse protestante insiste sur la forte présence de jeunes

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Selon toute vraissemblance le journaliste n'a écouté que la conclusion.

 

17 mai 2010

FIN DE L'ÉTÉ 1923 À NÉGREPELISSE

LA FÊTE DE L'ÉGLISE PROTESTANTE LE 2 SEPTEMBRE 1923 À NÉGREPELISSE
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Les acteurs présentent une pièce avec des chinois;
Jean est assis perplexe à droite, sa soeur Adrienne est debout la deuxième en partant de la droite.

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Derrière Boby, le neveu de Jean, la nombreuse assistance à l'époque de la mode des canotiers et des grands chapeaux d'été.
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cliquer sur une photo pour l'agrandir
Jean déguisé et en représentation avec Ninette.
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Jean se souvenait d'une chanson qui pourrait correspondre avec cette pièce de théâtre : A la première catégorie, en Chine, je suis un mandarin. Oui mandarin (BIS) J'aime la Chine à la folie, et mon chapeau de mandarin, Oui mandarin (BIS) Chine, Chine, Chine et pata Chine j'aime la chine et mon chapeau chinois ! Pameli, Pamela, plan plan lamela,  j'aime la Chine et mon chapeau chinois."

UNE PÈCHE AUX ÉCREVISSES  (5 septembre à Négrepelisse)

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Sur la photo Jeanne, Adrienne et Robert de Mondenard, Juliette Lombrail, Mme Bergeonneau, Suzanne Bastide, M. Bastide,...

LE BAPTEME DE BOBY: 9 SEPTEMBRE 1923

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Devant la maison de la place nationale avec ses parents et dans les bras de sa grandmère Marguerite Malet de Mondenard.

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Dans les bras de son Oncle Jean - Une photo de joueurs de tennis.

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On reconnait Jean, debout à droite.

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Jean et Boby place nationale. Jean devant les couverts.

BUT DE PROMENADE: AU BORD DE L'AVEYRON (14 septembre 1923)

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Tout à gauche, Gaston de Mondenard, devant lui son gendre Charles et sa fille Marthe; tout devant son fils Robert et tout derrière sa fille aînée Jeanne, à droite Aya, la soeur jumelle de Marthe avec son amie Suzette. C'est probablement Jean qui prend la photo.

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Jean contourne le court de tennis.

UNE VISITE À CAUSSADE CHEZ LES COUSINS ATTIÉ

(17-18 septembre 1923)

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Jean et ses cousins. Jean Attié en premier plan.

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René Attié et Jean de Mondenard

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Les cousins Attié plus jeunes que Jean (13ans et demi): René 11 ans, Marcel 9 ans, Jean 6 ans, Denyse 5 ans. Le grand derrière, probablement le cousin Maurice Leroux 19 ans.

DERNIERS JOURS DE SEPTEMBRE À NÉGREPELISSE

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Jean délaisse son vélo au bord du tennis pour son neveu Boby

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Sur la place nationale de Négrepelisse: le jeune oncle et son neveu.

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Jean berçant Boby dans son landau.

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Dans le "Jardin" un 26 septembre. Jean tient son neveu Boby.

Dates repères pour éviter aux généalogistes amateurs de faire des erreurs :

Les parents de Jean de Mondenard sont Gaston (Casimir, Joël) de Mondenard de Monié et Marguerite Malet qui se marièrent en octobre 1888 et eurent trois filles et deux fils:

Jeanne 1889, Marthe et Adrienne (jumelles) 1894, Robert 1898 et Jean 1910.

 

 

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Jean de Mondenard, pasteur
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